I n d é p e n d a n t e

ou comment je suis devenue "juste" moi.

La semaine dernière j’ai fait une séance de kinésiologie, pour le pro.

Pour l’anecdote, avant de commencer sa pratique la kinésio fait un test sur ma motivation à changer, j’avais tout juste 51% !

Après discussion nous avons porté notre attention sur le mots de “l’indépendance”.

Et whouhouhou !

Je me sens revivre ! Plus ancrée, plus solide, plus puissante.

Beaucoup de choses sont ressorties :
(attention c’est pas joyeux mais la libération vient après)
- des nœuds avec ma mère
- des traumas d’enfance et d’adulte ici et là
- l’impression de ne pas avoir de valeur
- me sentir bloquée
- ma tendance à la fusion dans mes relations
- le besoin de reconnaissance
- la fatigue +++ qui m’empêche d’agir
- des énergies de “furie”, de “défaite”
- le fait de me sentir vide et triste

On a transformé tout cela !
J’avais besoin d’imagination, de considération (de me considérer).
On a fait de l’EMDR et une visualisation pour libérer.
Et on a intégré ce dont j’avais besoin.
Notamment le “non”, aux autres.

Suite à ce rdv, j’ai raconté à mes copines M&M que j’avais eu ce rdv très riche.
Je venais de rentrer et je n’avais pas encore décanté ce que je venais de vivre.
M. m’a répondu “Maintenant go”.
Et je crois qu’avant j’aurais tout de suite été dans la fusion, j’aurais pensé “bah oui go, pourquoi non ? Donc go, elle a raison !”
Là j’étais beaucoup plus centrée (c’était vraiment un problème récurent pour moi de ne pas être assez centrée, trop influençable) et je lui ai dit “non”. Pas directement mais j’ai dit ce “non” énergétiquement, j’ai été indépendante.
J’ai écrit “Je ressens que je ne dois surtout pas forcer mais laisser l’inspiration venir. Je suis payée pour mon imagination, pas au stress”. C’était ma vérité interne. Cela paraît anodin, mais pour moi d’être vraiment centrée à ma vérité comme ça, c’était puissant.

En rentrant de l’école, ma fille faisait des cocottes, enfin elle essayait d’en faire…
Elle s’agaçait de ne pas y arriver du premier coup. Je lui ai donc expliqué que c’était normal de rater pour apprendre à bien faire les choses. J’ai eu l’impression de me parler à moi-même en fait, c’était ce que j’avais moi-même besoin d’entendre concernant mon projet pro.

En soirée j’ai créé, créer, créer, comme je ne l’avais pas fait depuis des années ou au moins des mois… J’ai plus produit en cette soirée que depuis janvier, c’est certain.

J’ai repensé à cette vieille amie, un peu artiste, qui aurait sûrement critiqué mon travail, elle a un côté un peu peste. Mais quoi ? Une part de mes blocages venait du regard d’une “amie” à qui je parle peut-être 1 fois par an, et encore, une amitié “miettes” ? Mais oui… On se suit sur les réseaux, sans se parler. Bah en fait si elle critique en fait NEXT je bloque, non mais oh ! (impensable avant ! Loyauté tout ça)

Je devais le lendemain garder la fille d’une amie, 8h30-18h30 sincèrement ça me faisait trop, et dans ma posture j’ai dû changer quelque chose, car elle a annulé ouf.

Dans ces nouvelles énergies, quelque chose me dérangeait : je me sentais quand même très agacée par ma fille, plus que d’habitude.
Le lendemain toujours pareil, j’étais fortement agacée par son comportement, comme si certaines choses n’étaient plus du tout acceptable pour moi.
La journée est passée, et j’ai fini par “accoucher de moi même” (mon ressenti !) en lui disant, après qu’elle est arrosé le chat : “Ceci n’est pas acceptable”. J’étais ferme sans crier, ancrée, sûre de moi, solide, puissante, jaillissante de mon être, et elle s’est immédiatement arrêté et a dit pardon au chat.

Quiconque qui connaît l’énergie d’un petit enfant en pleine crise de joie face à sa figure d’attachement, sait que cette situation est, pour le moins, peu habituelle.

Une amie m’a rendu visite ce midi également, alors qu’elle me parlait de ses problèmes de gestion de budget, j’ai senti que ce qui était juste pour moi déviait un petit peu, elle me parlait de SES problèmes, et me demandait comment je faisais, puis finalement comme si j’avais, moi aussi, SES problèmes.
J’ai donc vite réajusté ma vérité : oui tenir un budget n’est pas évident mais ce n’est pas spécialement MON problème.

J’ai eu cette impression de me sentir plus "indépendante” de toutes ces amies, je suis devenue juste moi.

L’Homme aussi, a fait apparition, me demandant tour à tour, toutes sortes de services. “Tu veux le beurre, l’argent du beurre…” lui dis-je en rigolant.
Ou comment m’affirmer simplement en riant.

Des micros-postures ont tout changées. IL m’a rendu des services également. IL a payé de la nourriture. IL m’a fait passer en premier aussi.

En fait, je me suis rendue compte que mon énergie de maman prenait toute la place. Maman de ma fille, mais des autres aussi.

J’ai compris ce bug de “fatigue”, oui j’ai ma fatigue de maman, mais il suffit d’être la mère du monde entier. Et même avec ma fille, je ne vais pas l’assister, plus que nécéssaire.

Ce soir, en nageant dans l’eau suave, j’eu la révélation : être indépendante ce n’est pas seulement de ne pas dépendre des autres et ne pas être “assistée” mais c’est aussi… ne pas assister les autres.
Ne pas être la sauveuse, la “maman” de ses proches…

Fini de me plier en 1000, je mets mes limites, en rigolant, ou en haussant le ton.

Me voilà, Laure, indépendante.

Allez, je retourne créer ! Ahhh j’ai l’impression d’être dans un flow d’alignement mystique et créatif comme jamais je ne l’ai vécu de toute ma vie ! ! !

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